Malbec, lou portaïre de Louiso / Malbec, le porteur de Louise


Ma nouvelle mule, sur laquelle je file fier comme pape. 
Au départ un vélo-porteur de 1953 à cadre ouvert , une seule vitesse et rétro-pédalage, bien conservé mais bien usé aussi par son utilisatrice d'une vie : pédalier en dents de requin, chaîne distendue, et puis rouille et badigeon noir firent le reste… Coup de foudre pourtant, et déraisonnable car - on va le dire comme ça - j'ai déjà ce qu'il faut, c'est à dire Ulysse.




Mais livrer des journaux à Paris et se déplacer à travers nos escarpements cœur-de-varois sont deux choses bien différentes, alors le plateau de 48 dents fut remplacé par un 42, et la roue à tambour Torpédo céda la place à sa cousine Sturmey-Archer à 3 vitesses. 


J'ai gardé avec bonheur le "Super frein Max" à tambour à l'avant, l'incroyable bavette étoilée...


...Et j'ai adapté des mâchoires à l'arrière. Dommage pour la pureté de la ligne de garde-boue, mais le rétro-pédalage pour moi c'est comme les fixies et les VTT, ça n'existe pas.


Uno miolo, un aï, un velo-portaïre o pulèu cargaïre, un presfachié d'élèi, brave e pesant, tras que bèu maï bèn alassa de mant un cop de bagno-seco, mante uno courso achinissanto. N'i a agu, despièi 1953, de daubo qu'a passa dins lèi tian !
Daù, moun bouan Malbec, aro que sies reviscoula d'en plèn, arnesca de noù m'un gourbin gigantas e que ta sello mi retrais un brisoun moun fautuèi, pèr tu la vido tourna debuto. 
Longomaï barulèsses, fouart e negre coumo lou vin que t'a batéja !


 




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